Édition du jeudi 29 janvier 2015
L'indemnité kilométrique vélo tient toutes ses promesses
Lors de ses vœux à la presse, hier, le président du Club des villes cyclables, Pierre Serne (par ailleurs vice-président de la région Île-de-France) a souhaité que le vélo soit l’un des outils majeurs de la transition écologique. La veille, le gouvernement avait dévoilé les premiers résultats, très positifs, de l’expérimentation de l’indemnité kilométrique vélo.
Cette indemnité kilométrique vélo (IKV) a fait l’objet de six mois d’expérimentation – entre juin et novembre derniers – dans 18 entreprises comptant 8 000 salariés (lire Maire info du 4 juin 2014). Il s’agit de verser aux salariés venant au travail à vélo une indemnité de 25 centimes par km, tout comme les frais de transports sont partiellement remboursés aux usagers des transports collectifs.
Six mois plus tard, les résultats sont plus qu’encourageants : dans les 18 entreprises concernées, « le nombre de pratiquants du vélo a doublé », et la part modale du vélo est passée de 2 à 3,6 %. L’impact financier semble donc être une incitation assez efficace pour pousser des salariés vers l’usage du vélo. On peut noter que 19 % des nouveaux usagers ont, tout ou partie, restreint l’usage de leur automobile.
Les bénéfices sur la santé d’une telle mesure sont immédiatement mesurables : les auteurs de l’expérimentation notent que parmi les bénéficiaires de l’IKV, « le nombre de personnes en situation d’insuffisance d’activité physique a été divisé par deux ».
Rien d’étonnant donc que Pierre Serne, au nom du Club des villes cyclables, ait salué ces résultats. Il a suggéré d’aller plus loin, en exonérant les employeurs de cotisations sociales sur les sommes versées au titre de l’IK, ainsi que les salariés, pour l’impôt sur le revenu.
Pierre Serne s’est également félicité des mesures annoncées lundi par le ministre de l’Intérieur (lire Maire info du mardi 27 janvier) pour améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes, en espérant toutefois que l’État ira plus loin avec la publication d’un véritable Code de la rue, pendant du Code de la route.
Il a salué « la mobilisation » des collectivités locales, et la forte progression de l’offre d’infrastructures et de services dédiés au vélo ces deux dernières années. Pierre Serne a rappelé que « les retombées économiques directes du vélo représentent aujourd’hui 4,5 milliards d’euros, et sont neuf fois supérieures à l’investissement public, assuré à plus de 90 % pour les collectivités locales ».
Cette indemnité kilométrique vélo (IKV) a fait l’objet de six mois d’expérimentation – entre juin et novembre derniers – dans 18 entreprises comptant 8 000 salariés (lire Maire info du 4 juin 2014). Il s’agit de verser aux salariés venant au travail à vélo une indemnité de 25 centimes par km, tout comme les frais de transports sont partiellement remboursés aux usagers des transports collectifs.
Six mois plus tard, les résultats sont plus qu’encourageants : dans les 18 entreprises concernées, « le nombre de pratiquants du vélo a doublé », et la part modale du vélo est passée de 2 à 3,6 %. L’impact financier semble donc être une incitation assez efficace pour pousser des salariés vers l’usage du vélo. On peut noter que 19 % des nouveaux usagers ont, tout ou partie, restreint l’usage de leur automobile.
Les bénéfices sur la santé d’une telle mesure sont immédiatement mesurables : les auteurs de l’expérimentation notent que parmi les bénéficiaires de l’IKV, « le nombre de personnes en situation d’insuffisance d’activité physique a été divisé par deux ».
Rien d’étonnant donc que Pierre Serne, au nom du Club des villes cyclables, ait salué ces résultats. Il a suggéré d’aller plus loin, en exonérant les employeurs de cotisations sociales sur les sommes versées au titre de l’IK, ainsi que les salariés, pour l’impôt sur le revenu.
Pierre Serne s’est également félicité des mesures annoncées lundi par le ministre de l’Intérieur (lire Maire info du mardi 27 janvier) pour améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes, en espérant toutefois que l’État ira plus loin avec la publication d’un véritable Code de la rue, pendant du Code de la route.
Il a salué « la mobilisation » des collectivités locales, et la forte progression de l’offre d’infrastructures et de services dédiés au vélo ces deux dernières années. Pierre Serne a rappelé que « les retombées économiques directes du vélo représentent aujourd’hui 4,5 milliards d’euros, et sont neuf fois supérieures à l’investissement public, assuré à plus de 90 % pour les collectivités locales ».
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